Qui veut être notre Business Angel ?

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Bonjour à toute la #findwylfamily ! Ceux qui nous suivent sur les réseaux sociaux le savent, nous sommes à la recherche d’investisseurs pour continuer le développement de Findwyl. En effet, développer une application mobile sur le réseau national coûte très cher, environ 150K€ dans notre cas. De plus, il faut ajouter le budget pour la communication, le marketing et embaucher du personnel. Nous n’allons pas vous ennuyer avec tous ces détails, mais on va vous raconter comment se passent nos recherches pour trouver notre business angel idéal.

Mais déjà, un business angel c’est quoi ? 

Commençons par le commencement. Il existe différents types d’investisseurs, nous allons évoquer les deux principaux :

  • Les fonds d’investissements. Ce sont des sociétés financières publiques ou privées qui investissent dans les projets d’entreprises. 
  • Les business angels aussi appelés BA sont généralement des entrepreneurs qui investissent de leur épargne personnelle pour soutenir un projet.

Pour Findwyl, nous recherchons un business angel. L’objectif étant qu’il ou elle puisse nous accompagner et nous conseiller dans le lancement du projet. D’un premier abord ça paraît plutôt simple, un peu comme à la télé. Mais l’aventure s’est avérée plus compliquée que ce que nous pensions. Et à ce jour, nous sommes toujours à la recherche de notre investisseur idéal.

Avoir un réseau est primordial pour chercher des fonds. Malheureusement, Louis et moi n’en avons pas. Nous avons donc décidé de faire sans et d’utiliser tous les moyens possibles pour communiquer sur notre recherche et échanger avec un maximum de personnes.

1ère étape : Communiquer sur les réseaux sociaux.

Dans un premier temps, nous avons décidé de communiquer sur LinkedIn. Ça nous semblait être le réseau social le plus approprié pour ce type de demande.

Nous avons donc décidé d’ajouter un maximum d’investisseurs à notre réseau. En tapant « business angel » dans la barre de recherche nous avons de nombreux profils qui sont apparus et nous les avons tous ajoutés. Nous avons prospecté sur plusieurs jours afin d’ajouter un maximum de personnes, sachant que toutes ces demandes n’allaient pas être acceptées. 

À la suite de cela, nous avons fait un post sur le compte de Findwyl pour informer notre réseau que nous sommes à la recherche de fonds pour développer le projet.

Nous avons essayé de faire un visuel simple, mais accrocheur. De nombreuses personnes, ami(e)s et partenaires, ont repartagé le post afin de le diffuser auprès de leurs réseaux. Nous remercions toutes ces personnes-là, qui ont pris du temps pour nous aider dans nos recherches.

Quelques personnes nous ont contactés à la suite de ce post. Nous avons échangé avec un conseiller financier qui nous a aidés à améliorer notre pitch deck en fonction des attentes des investisseurs. J’ai aussi eu contact avec des investisseurs qui se sont avérés être de faux comptes qui arnaquent les startups.

Le message est diffusé, maintenant, passons à l’étape suivante.

2ème étape : La prise de contact.

En parallèle de cette communication sur les réseaux, nous reprenons contact avec des personnes que nous avions rencontrées lors d’événements. Au tout début de l’aventure Findwyl nous avions rencontré le PDG d’un fonds d’investissement qui était très intéressé par le projet. N’ayant rien de concret à ce moment-là, nous gardons sa carte et poursuivons notre développement.

Les mois passent, le projet avance et nous nous retrouvons aujourd’hui à chercher des financements pour développer l’application. Nous reprenons contact avec cette personne qui fait également parti d’un groupe de BA sur la Côte d’Azur. Une aubaine pour nous. Nous faisons un rendez-vous en visio, il semble toujours aussi intéressé par le projet et nous met en contact avec d’autres personnes qui pourraient nous aider à trouver des fonds. Malgré cet enthousiasme, ces rendez-vous ne nous ont pas permis de trouver notre business angel idéal. Comme je vous l’ai dit précédemment, l’aventure s’est avérée assez tumultueuse. Nous avons constaté que ce qui bloque les investisseurs c’est : soit que l’application n’est pas créée, soit que nous n’avons pas encore de client. Sans application nous ne pouvons pas avoir de clientèle et sans clientèle nous ne pouvons pas avoir d’application. Le serpent qui se mord la queue.

En même temps que ces prises de contact, nous décidons de mettre en place une troisième stratégie. 

3ème étape : Participer à des événements.

Comme pour chaque métier, il faut être sur le terrain pour avancer. C’est pourquoi nous devions être présents sur un maximum d’événements afin de rencontrer du monde pour élargir notre réseau et faire parler de nous. Qui sait, on rencontrera peut-être notre business angel idéal, celui qui nous permettra de développer l’application Findwyl.  

J’effectue donc plusieurs recherches d’événements ou nous pouvons potentiellement rencontrer des investisseurs, mais également des événements sur l’entrepreneuriat. 

FID M€D RIVIERA

Le premier évènement auquel nous participons est le FID M€D RIVIERA Spécial IA à Sophia Antipolis, un événement dédié au financement de l’innovation et des Entreprises innovantes. Au programme quatre conférences, toutes sur la rechercher de financements. La première conférence : « Une journée dans la vie d’une Startup à la recherche de financement » est présenté par Alan Ferbach, CEO et cofondateur de Videtics. Je me permets de faire un zoom sur cette première conférence car nous avions rencontré Alan lors du Dracénie Startup Day. Lui et son équipe avaient un stand et il avait également participé au concours de pitch. Récemment, Videtics a fait une levée de fonds de deux millions d’euros. Une vraie source d’inspiration. Nous avons donc écouté ses nombreux conseils avec attention. 

FIGHTERS DAY

Quelques mois plus tard, nous participons à la deuxième édition du Fighters Day à la Station F, le plus grand campus de startup au monde créé par Xavier Niel le fondateur de Free. J’avais suivi la première édition depuis les réseaux sociaux d’Anthony Bourbon, ceux qui me suivent sur Instagram connaissent mon admiration pour cet entrepreneur.

Nous assistons aux différentes conférences, profitons des activités mises en place, goûtons des pitas aux falafels et prenons place devant le Battle de Pitch. Entre tous ces ateliers, nous avons la chance de rencontrer Fatia et Raibed, les fondateurs de Pap et Pille. Vous les connaissez sûrement, ils ont été une des startups les plus remarquées dans l’émission Qui veut être mon associé ? Raibed prend du temps pour échanger avec nous, on lui explique le concept de Findwyl et on échange sur l’évolution de Pap et Pille depuis leur passage dans l’émission.

VIVA TECHNOLOGY

La semaine suivante a lieu le plus grand salon européen sur la tech : VIVA TECHNOLOGY. Nous y allons dans l’objectif de trouver un investisseur pour Findwyl. Comme l’indique leur site internet, 80% des startups repartent avec un investisseur potentiel. Donc, c’est parti !

Le salon a lieu au Parc des Expositions à Paris. L’endroit est immense. De nombreux grands groupes y sont présents tels que LVMH, Google, Meta, Renault, etc. Mais aussi de nombreuses startups. D’ailleurs, nous avons pu y retrouver Talel Hakimi, fondateur de Livmed’s et notre prédécesseur au concours de pitch du Dracénie Startup Day

Ce salon met en avant toutes les avancées technologiques. Nous avons pu découvrir la nouvelle Audi skyphere concept qui a été présentée pour la première fois en europe lors de VIVA TECH, rencontrer le robot Spot de la RATP et visiter une boutique Dior en virtuel. Mais, ne perdons pas de vue notre objectif. 

Jour 1

Le premier jour, nous avons eu plusieurs RDV. Dans un premier temps, pour découvrir les aides et les subventions disponibles pour les startups auprès de la French Tech, la BPI et la Région Sud. Puis nous avons rencontré une startup qui propose des financements non-dilutif. Ces rendez-vous furent peu concluants, mais nous ne perdons pas espoir. Nous avons repéré l’« Investor Room», cet espace est réservé aux investisseurs. Nous ne pouvons y rentrer que si nous y sommes invités. 

Jour 2

Le deuxième jour, nous décidons donc de trouver des investisseurs pour les accoster et se faire inviter. Pas facile de les repérer, « INVESTOR » est inscrit en tout petit sur leur badge. Louis joue l’audace et va se positionner devant l’« Investor Room» dans le but d’interpeller un investisseur à sa sortie. Il en suit quelques-uns et les démarche à la sortie des toilettes, essaie de glisser des cartes de visite dans la séparation de l’espace mais, les vigiles l’ont repéré et lui demande finalement de partir. Second échec. Mais, ne dit-on pas que la vie ne nous met que des obstacles que l’on peut surmonter ? C’est à la suite de ça que nous avons décidé de nous remettre en question. Il s’agit d’une période difficile pour demander des financements, les investisseurs sont frileux. Nous avons décidé d’avancer seuls avec une nouvelle stratégie. 

Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous le 5 septembre dans le prochain article de blog…  

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